Vélo-boulot, mon expérience
Puisque je n’ai pas pu trouver beaucoup d’expérience de velo-boulo en fixe je me suis dit que je partagerais mon expérience ici.
Pour ceux qui désir la version courte, j’adore. Je n’aimais pas être pris dans le trafic, maintenant j’aime encore moins ça. Quand je suis à l’arrêt sur l’autoroute, je ne fais que penser que je pourrais être en mouvement sur mon vélo sur la piste juste au côté.
J’ai maintenant 38 ans, une femme et 3 enfants. Vous vous imaginé que mes activités physiques étaient plutôt nulles, mon dernier vélo que j’ai procédé remonte à plus de 15 ans et c’était un BMX (Gary Fisher Pure Bender Kick). Même si je me suis toujours considéré en forme malgré tout, il est évident que je me fatigue plus rapidement, j’ai le souffle plus cour et que le temps à fait son travail.
Comme je l’ai mentionné dans un autre post, j’ai donc opté pour un vélo à pignon fixe dans l’usager. Cadre générique, jante en aluminium drc monté sur des moyeux formula à roulement étanche, guidon Deda pista, etc. Rien d'extravagant mais correct … Jusqu’à présent, j’ai changé les tubes, un pneu, acheté des pédales plateforme plus large, et des sangles pour les pédales.
J’habite dans le quartier de La Blanche à Gatineau et je travaille dans le quartier de l’île dans le secteur Hull. Mon trajet consiste à faire la rue Notre-Dame, Jacques-Cartier et finalement les sentiers du Lac Lemay. Un trajet totalisant 18km sur un terrain plutôt plat que je j’emprunte 1 à 3 fois semaine jusqu’à présent.
Avec des vitesses de 42/16, je boucle de trajet en moins de 45 min. Même si ce temps est un peu plus long que le trajet en voiture, il est un excellent investissement pour moi. Je n’ai pas perdu réellement de poids dans les dernier mois mais certainement du tour de taille, même ma fille m’a passé le commentaire récemment. Lors du trajet en vélo, je suis en mesure de me vidé la tête et faire un meilleur détachement entre le boulot et la maison; En auto, j’ai tendance à ruminer si quelque chose qui me plait pas c’est produit. À ça, nous pouvons ajouter les économies reliées à l’utilisation de la voiture, moins de kilomètres est égal moins d’essence et moins d’entretien.
Bref, je ne regrette rien à mon choix, il faut certainement un certain niveau d’engagement personnel pour débuter le vélo-boulot mais vous n’en serai que plus fier. Le pignon fixe n’est pas la machine la plus rapide sur la piste cyclable mais elle est hautement efficace et très plaisante à utiliser. Je regarde maintenant l’option de faire des randonnées sur mon fixe.
Voyez prudent!
Vélo-boulot, mon expérience
C'est cool de partager ton expérience. De mon côté ça a aussi débuté à une période ou je n'avais pas le temps de bouger vraiment. J'ai commencé le vélo-boulot il y a une dizaine d'années, pour régler mon problème de traffic lors le la réfection de la 13 à Laval. Au début, trajet en auto et rentrer en ville en vélo. 7-8 km matin et soir. J'ai ressenti le besoin de continuer à l'arrivée de l'automne, l'habitude était prise et ne m'a pas quitté depuis.
Dès le premier hiver j'ai découvert que des pneus Nokians cloutés existaient pour mon Peugeot Alpin (cyclotourisme).
J'ai bientôt compris que d'augmenter la distance faisait beaucoup de bien aux jambes. Le 7-8 km est devenu 22 km dès le deuxième été.
Depuis j'ai pris goût aux vélos plus performants, cyclocross à disque pour le mauvais temps, vélos de route quand il fait beau. Mon auto reste maintenant sur la rive-nord quand je vais travailler à l'année. Ces temps-ci, c'est le trajet au complet en vélo, 40 km matin et soir. L'été est génial pour le vélo boulot, l'endurance est à son max, le vélo avance tout seul, je trippe! J'ajoute des plus grandes distances et des montées les plus longues possibles quand j'ai un peu de temps libre, mais pour aller travailler, j'ai quand même la chance d'emprunter des routes de campagne pour le premier tiers du trajet.
Pour moi l'économie de carburant et d'usure de l'auto sont amplement annulés par les dépenses de pièces pour l'entretien et l'amélioration des vélos. Ça pourrait coûter moins cher, mais ça ajoute aussi à mon plaisir de rouler, la vie est courte, je choisis d'en profiter si je peux.
Ceux qui roulent en fixie m'intriguent beaucoup. Ils ont un mouvement de cheville impeccable, pas de place pour les mollets raides! Mais je n'ai jamais fait le saut de m'en monter un et de rouler avec. Mes ratios de vitesse varient tellement. Mon cyclocross est monté avec un seul plateau de 44 l'été et un 40 l'hiver, mais j'utilise toute la cassette, de la 11 à la 28. Je me demande comment je pourrais gérer les faux plats, le vent (la neige, le vent d'hiver...). Les fixies sont un mystère pour moi.
Je te souhaite que l'habitude reste ancrée solidement, que le plaisir augmente avec les kilomètres, que les blessures soient les plus rares possible pour pouvoir continuer tant que tu en as envie.
Bonne route!